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Entrée ouverte à tou.te.s, participation gratuite !
Membre active d'INTER+VALUE, Janine anime à présent les inter+cafés mensuels de l'association.
L'idée de Samuel était belle et folle : monter l'Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé.
Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m'a demandé de participer à cette trêve poétique. Il me l'a fait promettre, à moi, le petit théâtreux de patronage. Et je lui ai dit oui. Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m'offre brutalement la sienne...
Prix Maison de la Presse 2020
Après le succès de Et soudain, la liberté, coécrit avec Evelyne Pisier, voici le nouveau roman de Caroline Laurent. Au cœur de l'océan Indien, ce roman met à jour un drame historique méconnu. Et nous offre aussi la peinture d'un amour impossible.
[…] Septembre 2018. Pour Joséphin, l’heure de la justice a sonné. Dans ses yeux, le visage de sa mère...
Mars 1967. Marie-Pierre Ladouceur vit à Diego Garcia, aux Chagos, un archipel rattaché à l'île Maurice. Elle qui va pieds nus, sans brides ni chaussures pour l'entraver, fait la connaissance de Gabriel, un Mauricien venu seconder l'administrateur colonial. Un homme de la ville. Une élégance folle.
Quelques mois plus tard, Maurice accède à l'indépendance après 158 ans de domination britannique. Peu à peu le quotidien bascule et la nuit s'avance, jusqu'à ce jour où des soldats convoquent les Chagossiens sur la plage. Ils ont une heure pour quitter leur terre. Abandonner leurs bêtes, leurs maisons, leurs attaches. Et pour quelle raison ? Pour aller où ?
Après le déchirement viendra la colère, et avec elle la révolte.
Roman de l'exil et de la révolte, Rivage de la colère nous plonge dans un drame historique méconnu, nourri par une lutte toujours aussi vive cinquante ans après.
Source : Babelio
Après des années d’éloignement, le fils se rend dans le petit appartement du père et découvre, sur une chaise, un corps abîmé, usé avant l’âge. Un corps délabré, à l’image de la classe sociale à laquelle il appartient, ruinée par un capitalisme aveugle.
Le fils prend la parole et, à travers la remémoration des épisodes de son enfance, décrypte les mécanismes de domination qui broient les êtres.
La forme est celle d’une tendre lettre d’amour, pudique et émouvante, qui transpire sous le masque d’un pamphlet politique.
L’intrigue : dans un Canada transfiguré par le réchauffement climatique, Zoé cherche son fils Nathan, disparu sur les bords de la rivière des Outaouais.
La quête d’identité : Camille-Kimi, la mère de Zoé, Amérindienne algonquine, nous confie son passé d’enfant arrachée à son peuple et enfermée dans un pensionnat « blanc » et « français ».
Une dystopie qui imagine comment l’on vivrait dans ce Canada où afflueraient les migrants après la chute des États-Unis, comment l'on accepterait ou non ces arrivants, dans la solidarité ou le rejet…
Un grand MERCI à l'autrice du roman
ISABELLE AMONOU ►►►
qui a honoré de sa présence
ce 3ème inter+café
Nous sommes en mai 2009. Alice, algérienne de père, normande de mère, s’apprête à épouser en un mariage blanc son ami de toujours, le Malien Mad (Amadou) afin dit-elle, de « lui donner une moitié de sa nationalité française », mais c’est toute sa jeune vie qui se recompose sous nos yeux, de la maternelle jusqu’à l’entrée dans l’âge adulte.
Jeunesse durant laquelle Alice part en quête de son identité et découvre le racisme et les préjugés, mais aussi l’amitié et la solidarité.
L’histoire se passe dans le Cantal, dans un domaine agricole de la vallée de la Santoire où l’on fabrique du saint-nectaire, avec en toile de fond les bouleversements du monde paysan, de la seconde moitié du vingtième siècle.
Avec leurs trois enfants, Elle et Lui vivent isolés au bout du chemin, au bout du monde, là où ne passent que le facteur, le marchand de bestiaux et le vétérinaire. Nul ne vient, et on ne va pas chez les autres.
Le temps s’écoule en trois séquences : la première en juin 1967, la seconde en mai 1974, et la troisième enfin, en 2021.